TikTok a annoncé jeudi qu'elle commencerait à étiqueter automatiquement les contenus générés par l'IA et créés sur d'autres pl...
TikTok a annoncé jeudi qu'elle commencerait à étiqueter automatiquement les contenus générés par l'IA et créés sur d'autres plateformes, devenant ainsi la première plateforme de partage de vidéos à prendre une telle mesure.
Selon un communiqué de TikTok, la plateforme adoptera Content Credentials, une technologie développée par la Coalition for Content Provenance and Authenticity (C2PA). Cette technologie associe des métadonnées telles que l'emplacement ou la date de création au contenu généré par l'IA, permettant ainsi à la plateforme de le reconnaître et de l'étiqueter instantanément.
La déclaration de jeudi précise que cette mesure sera également appliquée aux contenus créés sur "certaines autres plateformes", sans préciser lesquelles. De plus, cette technologie d'étiquetage sera étendue aux vidéos TikTok partagées sur d'autres plateformes, permettant aux utilisateurs de voir "quand, où et comment le contenu a été créé ou édité".
En outre, TikTok a annoncé un partenariat avec Mediawise pour diffuser une série de vidéos éducatives sur les médias tout au long de l'année, ainsi qu'une campagne distincte sur l'étiquetage des contenus de l'IA et la lutte contre la désinformation.
Contextuellement, TikTok a déjà mis en place un étiquetage pour le contenu généré par l'IA utilisant ses propres effets spéciaux, une fonctionnalité introduite en septembre dernier. Cette annonce fait suite à une initiative similaire de Meta en février pour étiqueter les images générées par l'IA sur Facebook et Instagram, et à une mise en place de directives par YouTube en novembre pour la suppression des vidéos contenant des voix d'artistes générées par l'IA.
Enfin, TikTok a signalé que plus de 37 millions de créateurs de contenu avaient utilisé l'outil d'étiquetage des effets spéciaux depuis septembre. En parallèle, la plateforme a également intenté une action en justice contre un projet de loi récent obligeant ByteDance, son propriétaire chinois, à vendre l'application aux États-Unis, alléguant une violation du premier amendement.
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