Gabriel Attal, ancien Premier ministre français, a récemment défendu son bilan budgétaire devant le Sénat en soulignant avoir pris des « dé...
Gabriel Attal, ancien Premier ministre français, a récemment défendu son bilan budgétaire devant le Sénat en soulignant avoir pris des « décisions fortes » pour maîtriser le déficit. Il a précisé avoir révisé les prévisions de croissance et ajusté les cibles de déficit. Son gouvernement a aussi prévu 20 milliards d’euros d’économies en cours d’année, et un budget pour 2025 visant 15 milliards d’euros supplémentaires d’économies, marquant une réduction des dépenses publiques sans précédent.
Les échanges ont été vifs avec des membres du Sénat, notamment le rapporteur général du budget Jean-François Husson, qui a critiqué l’absence de rigueur dans la gestion des finances, accusant l’exécutif de nouvelles dépenses importantes. Attal a rejeté cette accusation, affirmant que le problème de déficit venait surtout d’une baisse des recettes fiscales, non de dépenses excessives.
Les débats ont aussi mis en lumière les objectifs budgétaires ambitieux pour les années à venir, avec un déficit attendu à 6,1 % du PIB en 2024 et un retour sous les 3 % seulement prévu d’ici 2029, bien au-delà des exigences européennes pour la stabilité financière.
Attal a également défendu Bruno Le Maire, ex-ministre de l’Économie, en dénonçant le « procès politique » contre lui, saluant son engagement pour réduire la dette publique malgré les défis économiques récents. Le Sénat prévoit de poursuivre ses auditions pour clarifier les causes du dérapage budgétaire et préparer l’examen du budget 2025, qui prévoit des économies supplémentaires significatives pour stabiliser les finances publiques françaises.
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