L'article met en lumière la vision de Luis von Ahn, fondateur et PDG de Duolingo, qui envisage d'utiliser l'intelligence artifi...
L'article met en lumière la vision de Luis von Ahn, fondateur et PDG de Duolingo, qui envisage d'utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour transformer l'application d'apprentissage des langues en un tuteur automatisé. Au restaurant Duo's Taqueria à Pittsburgh, il discute de l'impact de l'IA sur l'avenir du travail, notamment la disparition potentielle de certains emplois et la nécessité de reconversion pour les travailleurs.
Les enjeux de l'IA
Duolingo a déjà commencé à réduire sa dépendance à la main-d'œuvre humaine, en ne renouvelant pas les contrats d'environ 10 % de son personnel chargé des traductions et de la rédaction des leçons. Von Ahn souligne que l'automatisation est inévitable, mais il est conscient des conséquences sociales, notamment pour les travailleurs moins éduqués dans les pays pauvres.
Il prône une réglementation intelligente de l'IA pour garantir l'équité, bien qu'il exprime des doutes sur la capacité des États-Unis à légiférer efficacement sur le sujet. Malgré ces défis, il reste optimiste quant aux opportunités offertes par l'IA, affirmant que cela pourrait améliorer l'accès à un enseignement de qualité.
Innovations récentes
Duolingo a récemment introduit des fonctionnalités interactives, telles que des « appels vidéo » avec Lily, une mascotte de l'application, permettant aux utilisateurs de pratiquer leurs compétences linguistiques. Ces innovations, alimentées par des modèles d'IA comme GPT-4, sont proposées dans le cadre de l'abonnement Duolingo Max.
La société a connu une croissance rapide, avec près de 104 millions d'utilisateurs mensuels et un chiffre d'affaires de 178,3 millions de dollars au dernier trimestre, contribuant à une capitalisation boursière de 11,75 milliards de dollars.
Perspectives et préoccupations
Bien que von Ahn soit un fervent défenseur des capacités de l'IA, des experts comme Elizabeth Birr Moje, doyenne de l'école de formation des enseignants de l'Université du Michigan, mettent en garde contre l'incapacité de l'IA à remplacer les compétences humaines essentielles, comme la perception des émotions des étudiants.
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